L’histoire de la clarinette
La Clarinette voit le jour au tout début du XVIIIème siècle, à l’origine en buis (un bois marron), elle ne possédait que cinq clés.
Mozart entend cet instrument pour la première fois dans l’Orchestre de Mannheim en Allemagne, il apprécie beaucoup sa sonorité, sa tessiture, sa virtuosité et son incroyable palette de nuances. Il contribue ainsi à son développement en composant de véritables chefs-d’œuvre tels que son Concerto en La Majeur ou son Quintette avec Clarinette et lui laisse une place de choix dans nombre de ses compositions.
Fonctionnement de la clarinette
Avec seulement cinq clés, il était difficile de jouer dans toutes les tonalités, c’est pourquoi il existait presque une clarinette pour chaque gamme. Aujourd’hui, les clarinettes les plus utilisées sont celles en Sib et en La, la petite clarinette en Mib, et la clarinette basse. On trouve aussi parfois le Cor de Basset, la Clarinette en Ut, la Clarinette Contrebasse, et plus rarement encore les autres…
C’est un instrument assez éclectique, à l’aise dans tous les domaines : musique classique bien sûr, en soliste ou bien en orchestre ou dans diverses formations de Musique de chambre, en musique contemporaine, jazz, musique traditionnelle, musique klezmer ou autre.
Elle produit un son riche et chaleureux, possède l’une des tessitures les plus grandes de l’orchestre symphonique, les nuances les plus extrêmes et une grande virtuosité.
“La clarinette est l’instrument à vent qui peut le mieux faire naître, enfler, diminuer et perdre le son. De là, la faculté précieuse de produire le lointain, l’écho, l’écho de l’écho, le son crépusculaire.” Hector Berlioz
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